Le village de Lambusart

Les écoles

Préface : L'enseignement fut organisé vers 1840. Le premier bâtiment d'école fut construit près du vieux cimetière vers 1840. C'était une école mixte.
En 1871, une école de garçons fut construite, rue A. Baudhuin. L'unique classe fut dédoublée en 1907. Elle a compté 4 classes et 3 en 1944.
En 1875 on construisit une école pour filles. En 1944, elle comptait 2 classes primaires et une gardienne. Elle se situait à la route du Wainage au coin de la rue A. Baudhuin dans le bâtiment où se situe l'actuel cabinet vétérinaire.
Vers 1882, le curé de la commune installa une école libre avec 2 classes primaires mixtes et une gardienne dans des maisons privées. Cette école tenue par des religieuses était située à la rue Danvoie (actuellement l'école Saint-Laurent).



L'école Saint-Laurent

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À la demande de Monsieur le curé Eggers, les religieuses du Sacré-Cœur de Jésus et de Marie de Virginal sont venues ouvrir une école privée vers 1869. Elle eut beaucoup de succès et comptait plus de 150 élèves en 1869.

Cette école fut adoptée par la commune lors de la séance du Conseil communal du 25 avril 1869, approuvée par arrêté provincial du 22 mai, 1° division n° 48074. Elle était dirigée par sœur Ignace (Marie Joseph Bricoult), aidée par sœur Séraphine (Joséphine Ryan) et sœur Pétronille (Pétronille Pietain).

La commune leur confiait l’instruction des enfants des deux sexes de moins de sept ans, des filles de sept à quatorze ans et des filles adultes. Cette école des filles adultes était ouverte du 10 octobre au 20 septembre, avec cours chaque semaine le dimanche de 3 à 6, le mardi et le jeudi de 4 à 6.

Par suite de sa mauvaise santé, Sœur Ignace remet sa démission le 13 août 1871 et est remplacée par sœur Marguerite (Estelle Mercier, sœur du cardinal Mercier, née à Braine l’Alleud le 6 août 1843). C'est toujours sa sœur Séraphine qui s’occupe de la classe gardienne.

En 1875 a lieu la construction de l’école des filles au Wainage où les sœurs y donnent les cours.

Fin août 1879, de par la loi, l’école libre est reprise par la commune et celle-ci y nomme Mademoiselle TRIVIER. Ne pouvant plus y donner leurs cours, les sœurs se retirent dans une maison privée.

Voulant créer son école libre, le
curé Marquebreucq acquiert en 1888/89 à la veuve Auguste Praile-Biélande et enfants trois parcelles de terrain : où il fait construire un bâtiment en 1891 pour les sœurs. Il achète en plus à la veuve Alphonse Moncheur de Mélotte la parcelle A 206 c partie de 17 a 50 (devenue A 206°) où il fait construire en 1896 une école sur 4 a 10, le reste étant un verger.

Mais en 1896, l’école libre est à nouveau adoptée par la commune lors du Conseil communal du 5 janvier. Ce sont les deux sœurs Estelle et Emérance Mercier qui signent l’acte d’adoption. Les conditions en sont les suivantes:
1) l’école se soumettra et restera soumise à toutes les conditions indiquées dans la loi scolaire de 1895 ;
2) la commune reste maîtresse d’entrer ou de ne pas entrer dans les frais d’entretien des bâtiments, de renouvellement ou d’entretien du mobilier classique, du chauffage et de l’éclairage des classes; |
3)la commune s’engage à payer pour la place de 1°" institutrice 1000 frs y compris la somme nécessaire pour les fournitures classiques et les ouvrages manuels, 800 frs pour la 2°" y compris également la somme nécessaire pour les fournitures classiques. L’instruction seragratuite.

Le subside communal alloué au budget pour l’école d’aduites de filles sera divisé en deux parties égales entre l’école dominicale communale et l’école dominicale privée adoptée.

Cette convention est faite pour huit ans sauf les cas de fin prévues à l’article 1 de la loi. Elle prend cours le 1% janvier 1896 pour finir le 31 décembre 1904.

En 1907, l’école est cédée à l'évêché de Tournay et depuis lors, les sœurs supportent les frais d’entretien et de réparations.

Au mois d’avril 1914, une classe et la salle de patronage furent transformées en ambulance. Vingt-cinq soldats français blessés lors des combats de Roselies y furent amenés et y restèrent depuis le 23 août jusqu’en décembre. Quatre de ces malheureux y succombèrent des suites de leurs blessures.

En 1923, après l’arrivée du curé Mennard, les sœurs y ouvrirent un quatrième degré. En février 1930, une seconde classe gardienne accueille les petits.

En 1935, avec l’autorisation du curé, la communauté de Virginal fait bâtir une nouvelle classe pour le quatrième degré et transformer la salle de l’ancien patronage en trois classes.

En 1936, l’école est cédée au décanat de Fleurus.

En 1945, à l'initiative de Monsieur le curé Trigalet, l’école des garçons est créée. Une classe d’une vingtaine d’élèves est organisée. Les enfants occupent des bancs en bois fort usagés, cédés par les Aumôniers du Travail à Charleroi. Donc à partir de cette époque, la paroisse comprend d’une part l’école paroissiale des garçons, d’autre part l’école paroissiale des filles toujours dirigée par les sœurs du Sacré-Cœur de Virginal.

En 1960, les classes sont équipées de nouveau mobilier (bancs et armoires).

Elle reste telle jusqu’en 1976 quand alieu la fusion des deux écoles et la création de la mixité. Elle prend alors le nom d” « Ecole Fondamentale Libre Mixte ».

Au mois d’août 1968, sœur Julia, institutrice maternelle retraitée et sœur Clémence, le 27 février 1969, religieuse cuisinière, quittent Lambusart.

En 1984, d’association de fait, le Pouvoir Organisateur passe en ASBL. La nouvelle association prend pour dénomination « Ecole Saint-Laurent ».

1995 voit la construction de trois nouvelles classes et en 2002 l’école se compose de trois classes maternelles et de cinq classes primaires.

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Ecoles communales

Au départ de ce que les quelques archives que nous avons pu retrouver nous ont apprises, il n’y avait qu’une école privée tenue par le sieur Albert Joseph BARBIER. Au mois de janvier 1843, on y comptait quatorze enfants pauvres dont la scolarité était payée par la commune : Jean Baptiste Gilson, né en 1839, Adèle Jean, née en 1833, Théodore Mouffe, né en 1830, Augustine Patriarche, née en 1831, Thérèse Patriarche, née en 1832, Nicolas Preumont, né en 1836, Adèle Rectem, née en 1832, Jean Baptiste Rectem, né en 1836, Auguste Stimart, né en 1833, François Stimart, né en 1835, Désirée Stimart, née en 1838, Hortense Tasson, née en 1834 et Joseph Tasson né en 1834.

Vu le nombre d’enfants en âge de scolarité (43), l’administration communale décide le 6 décembre 1839 d’ériger une école communale, avec logement pour l’instituteur et se réservant une place pour y établir la maison communale et les services qui y sont donnés. Le projet s’élève à 3778,59 frs mais ils ne pourront subvenir à cette dépense que par la vente de petites parcelles (22) de terrains communaux d’une superficie totale de 56 a 62 ca, vente qui pourrait rapporter une somme de 1500 frs environ. Avec un subside provincial de 1200 frs, ce n’est pas assez. Le bâtiment projeté serait établi sur une parcelle le long du cimetière (à 6 m du cimetière et 15 de l’église). Lors de la séance du 27 octobre 1843, ils décident malgré tout la construction avec l’aide de la population. L’instituteur sera rémunéré à 0,75 fr/tête/mois, mais vu l’absence, certaine périodes de l’année, d’un grand nombre d’enfants, ce traitement est remplacé par une somme fixe de 300 frs/an.

Au mois de décembre, le bâtiment est terminé et a coûté 3775,65 frs, mais ils auront 1850 frs de subsides promis par la province. Il reste donc 1923.65 frs à trouver, moins la vente des terrains qui n’a malheureusement rapporté que 327 frs, soit 1596,65 frs, plus l’ameublement. La population en cette fin d’année 1843 est de 477 âmes.

Le 29 janvier 1844 a lieu la nomination d’un instituteur :Othon François Joseph LAUDE, 39 ans, demeurant à Couillet. Mais le 31 mars, il est remplacé par Jean Baptiste LONGFILS, 25 ans, né et domicilié à Ransart.
Au 27 septembre 1844, le nombre d’enfants instruits gratuitement est de 41. Il n’y a qu’un problème, la classe est vide de son ameublement !La commune édicte en 1845 un règlement pour les écoles !Ÿ. Mais il faut croire que, même sans meubles, l'instruction donnée est bonne puisque dix élèves reçoivent en 1846 un prix offert par le gouvernement provincial.
En 1848, les entrepreneurs, Berger et Lambillotte, réclament le prix des travaux de construction de l’école qui ne leur a toujours pas été payé :1082.65 frs. En 1848, les enfants subsidiés sont au nombre de 34, ils seront 48 (39 garçons et 17 filles au 15 septembre 1850, 52 (31 + 21) en 1851, 47 (27 + 20) en 1852, 50 (27 + 23) en 1853, 54 (31 + 23) en 1854, 51 (28 + 23) en 1855, 51 ( 28 + 23) en 1856, 51 ( 26
+25) en 1857, 50 (26 + 24) en 1858, 51 (27 + 24) en 1859, 67 (37 + 30) en 1860,87
(50 + 37) en 1861, 96 (51 + 45) en 1862, 90 (43 + 37) en 1863, 71 (41 + 30) en 1864, 91 (47 + 44) en 1865, 103 (50 + 53) en 1866, ainsi que 18 solvables, 110 (54 + 56) en
1867, 115 (59 + 56) en 1868, 110 (54 + 56) en 1869, 108 (51 + 57) en 1870, 136 (71 + 65) en 1874, 144 (76 + 68) en 1875, 161 (83 + 78) en 1788, 168 (83 + 85) en 1878, 130 (78 + 52) en 1879 et 142 (83 + 59) en 1881.
Vu l’augmentation constante de la population scolaire, le conseil communal projette le 6 mai 1863 la construction d’une nouvelle classe. Au départ, ils pensaient la construire au pignon de l’école existante, ce qui aurait donné un bâtiment de 12 m x 5 m 40 avec trois pièces au rez-de-chaussée et 6 chambres pour l’instituteur et une pièce pour l’administration. Mais cette nouvelle construction nécessitait la diminution de la surface du cimetière. Le 27 août 1864, le conseil prend ses renseignements pour l’achat d’un terrain au haut du village, près de la maison Ficheroulle. Ce projet ne se réalise pas. Remi à l’ordre du jour de la séance du 12 mai 1865, le conseil pense à acheter à Philippe De Posson une parcelle de 12 ares, lui tenant, au sentier n° 16 et au chemin n° 11, pour la somme de 1552 frs.

Les plans en sont établis en 1868 par l’architecte Pasquet de Gilly, mais sur un autre emplacement :le long du chemin n° 1, tenant à Lalieu, d’Arenberg, d’une superficie de 20 a 70 ca. Cette école est prévue également pour donner des cours pour adultes mâles. L’adjudication a lieu le 18 janvier 1869 pour le prix de 20.400 frs.

Le 25 avril 1869, la commune adopte l’école ouverte par des religieuses du Sacré- Cœur de Virginal. Elles avaient déjà 150 élèves. L’adoption se fait selon l’article 3 de la loi du 23 septembre 1842 ;enfants des deux sexes de moins de 7 ans (gardienne), les filles de 7 à 14 ans, ainsi que les filles adultes (voir la suite au chapitre qui suit traitant de l’école Saint-Laurent). C’est ainsi que les filles iront à l’école adoptée et les garçons à l’école communale.

Le 31 décembre 1871, par suite de différents avec l’instituteur qui préférait
résider à Ransart où il tenait une boutique « bien achalandée », un nouvel instituteur est engagé :François BUGHIN. Mais sa nomination est annulée car il ne possédait pas les diplômes requis. Il est remplacé par Antoine François Joseph LAMBERT, né à Obaix le 5 janvier 1850 et qui sortait de l’école normale de Bonne-Espérance. L’année 1874 voit la nouvelle école dotée de son mobilier qui a coûté 2377,50 frs.

Dès 1875, la construction d’une autre école devient nécessaire. Celle-ci se fera le long du Wainage sur un terrain de fabrique d’église de 14 a 30 ca. L’architecte PIERARD de Charleroi en établi les plans.

En 1879, une institutrice communale est engagée :Mademoiselle Césarine
Adolphine Apolline TRIVIER, née à Quevaucamps le 30 décembre 1856 et qui sort de Brugelette, mais elle n’accepte pas ce poste et est remplacée par Mademoiselle Clémentine MAILLIEN, née à Baisy-Thy le 11 avril 1855 et qui sort de l’école normale de Gosselies. Deux mois après, sa sœur Céline MAILLIEN, née à Baisy-Thy le 21 février 1859 est engagée comme institutrice gardienne. Elle épousera le 26 novembre 1885 Narcisse Lalière et celui-ci, veuf, épousera sa belle-sœur Clémentine le 13 septembre 1893!“ et elle donnera sa démission pour son mariage.

En 1882, la classe gardienne éduque 17 garçons et 21 filles. En 1888, des réparations aux bâtiments de l’école sont déjà nécessaires.

En 1893, par la démission de Madame Clémentine Lalière-Maillien, la charge de cette classe de filles est assurée par Mademoiselle Ida PIRMEZ, née à Fleurus le 12 septembre 1864 et diplômée de Champion du 7 août 1883. Madame Céline Lalière- Maillien, décédée, est remplacée par Mademoiselle MINNE à l’école gardienne.

En 1898, Mademoiselle Pirmez est autorisée à donner un cours d’école normale gardienne dans les locaux de l’école communale.

En 1899, Monsieur Lambert étant indisponible, il est remplacé par Arsène DEPAGE. Le 4 février 1900, Antoine Lambert donne sa démission et est remplacé par son fils Emile Alexis Joseph LAMBERT, né à Lambusart le 8 septembre 1880 et sortant de l’école normale de Couvin. Antoine Lambert a donc enseigné du 1° février

1873 au 31 janvier 1900. Le 16 juin 1903, Mademoiselle Marie de Colnet remplace l’institutrice primaire.
Le 5 septembre 1907 est nommé un sous-instituteur à l’école des garçons:

Gaston DUBOIS, né à Frasnes-les-Buissenal le 17 septembre 1886 et sortant de l’école de Bonne-Espérance.

En 1911, par l’augmentation constante de la population scolaire, il est créé une école primaire mixte au quartier du Spinois. L’institutrice en est Mademoiselle Catherine VANROSSOMME, née à Lambusart le 7 décembre 1886. Mais en 1912, elle est supprimée car les locaux loués ne sont pas adéquats.

Et six mois plus tard on construit une nouvelle école au Spinois comprenant deux classes et le logement de l’instituteur. Cette même année 1912 voit la classe de Mademoiselle Pirmez reprise par Julia BRICHARD), intérimaire.

En 1913, l’institutrice gardienne du Spinois est engagée. Il s’agit de Mademoiselle Oda Rosa BARBIER, née à Lambusart le 17 septembre 1891 et sortant de l’école normale de Mademoiselle Pirmez de Lambusart en date du 8 août 1908.

En 1916 a lieu le foncement d’un puits à l’école des garçons par Auguste Alloin.

Après la guerre 1914-18, le 17 juin 1919, l’instituteur Gaston Dubois remet sa démission pour une place à Leuze. On construit une troisième classe à l’école des garçons. Sont alors engagés pour le degré moyen Monsieur Raoul COLETTE, né à Mellet le 15 avril 1898, et pour le degré inférieur, Abel Pierre Joseph MANTEAU, né à Châtelineau le 10 juillet 1899.

L’ancien bâtiment d’école près du vieux cimetière, à front du sentier n° 15 sera démoli car il constitue un grave danger pour les passants.

L’institutrice gardienne provisoire, Madame Rousseaux-Minne est remplacée par Mademoiselle Germaine MOUFFE, en 1920.

En 1921, pendant son service militaire, Monsieur Manteau sera remplacé par Monsieur Georges Alfred Ghislain BRICHARD), né à Wanfercée-Baulet le 29 mars 1902 et sortant de Nivelles. Cette même année a lieu le dédoublement du degré inférieur chez les garçons. Le nouvel instituteur est Monsieur Richard Benoît Ghislain LABAR, né à Loupoigne le 9 mars 1902 et sortant de l’école normale de Nivelles.

En 1922, Monsieur Colette démissionne et est remplacé par Monsieur Louis FAUVILLE, né à Wanfercée-Baulet le 10 juillet 1902 et sortant de l’école normale de Morlanwelz. L’instituteur Richard Labar démissionne aussi et est remplacé par Mademoiselle Irma Mathilde Joséphine VANDERBORGT, née àBaisy-Thy le
3juillet 1896 etsortant de l’école normale d’Andenne.

Se pose aussi alors pour l’administration communale le problème de Madame Henin-Vanrossomme qui est malade depuis plus de six mois. Cette année voit aussi se réaliser le projet d’une école ménagère au Spinois.

En 1923, Mesdemoiselles
Yvonne MICHEL institutrices intérimaires. Trois mois plus tard, Madame Irma De Prins-Vanderborgt et Mademoiselle Ida Pirmez donnent leur démission. Pendant les vacances scolaires, des transformations sont apportées à l’école des filles de la route du Wainage.

En 1924, Madame Rousseaux-Minne démissionne et est remplacée par Madame PIRET-BERTRAND sortant de Champion. Par suite du décès de Monsieur Hubeau, sa classe est reprise par Monsieur René CORNIL, né à Moignelée le 11 mai 1904 et sortant de l’école normale de Nivelles.

En 1925, il y avait un cours primaire de lingerie et un cours primaire de confection dont la directrice était Mademoiselle DEDECKER. Un cours de cuisine était donné par Mademoiselle NAVARRE.

En 1926, on construit une annexe à l’école des garçons pour y placer la classe qui se donnait dans la Maison Communale et on transfert l’école des filles du Spinois à la route du Wainage. On établit alors des cours de coupe et des cours de cuisine au Spinois. En cette même année, Léon Michaux, entrepreneur à Châtelet, effectue des aménagements aux écoles des filles et des garçons.

1927 voit la remise de la démission de Madame Mademoiselle Mahaux. Louise Marie Joseph VIGNERON, née à Roselies le 1” août 1904 et sortant d’Arlon est engagée provisoirement.
En 1928 est engagée Madame PIRET-BERTRAND), née à Lambusart le24 août 1898 et sortant de Champion. Mademoiselle Gilberte GEORGE, née à Lambusart le 21 avril 1906 et sortant de l’école normale de Mons, effectue un remplacement.
Cette année sont entrepris d’importants travaux aux écoles communales des garçons par MM. Jules Raulier et Fils, entrepreneurs à Lobbes pour un montant de 117.547,40 frs, et des agrandissements et transformations à l’école des filles pour 53.200 frs. Pour faciliter le bilinguisme, Monsieur Lambert donne des cours facultatifs de flamand.

Un projet de construction de bâtiment scolaire, école gardienne, au Spinois, est évoqué en 1929, car le bâtiment loué doit être rendu libre pour le 1” août. Les plans et devis sont de l’architecte Lefevre de Châtelet, et le montant en est de 130.779,50 frs. Ils sont vite approuvés.
C’est Madame Evrard-Piersotte, institutrice, qui donne les cours à l’école ménagère en 1930, et l’entrepreneur Jean Gérard d’Auvelais construit l’école gardienne du Spinois avec une salle de jeux. On engage également cette année Monsieur Max BERGER, né à Lambusart le 5 juillet 1909 et sortant de Couvin, pour tenir le 4° classe à l’école primaire des garçons. Mais cette année voit aussi la suppression des cours de coupe et de l’école pour adultes.

En 1937, Madame DOSOGNE, institutrice gardienne au Spinois, donne sa démission et est remplacée provisoirement par Mademoiselle Julia HENRIET de Wanfercée-Baulet qui est rattachée à la section filles du Wainage.

1938 voit la reconstruction du mur de la cour de récréation. Au mois de juillet 1939, Monsieur Fauville remet sa démission et est remplacé par Monsieur René LAMBERT.

Pendant la guerre, en 1943, Madame G. Evrard-Piersotte, dans l’impossibilité d’enseigner, est remplacée par Mademoiselle Marthe SWELLEN, institutrice à Farciennes et Monsieur Lambert, malade, est remplacé par Monsieur René CORNIL comme chef d’école.

En 1944, l’instituteur Max Berger, malade, est remplacé par Mademoiselle Andrée SERVAIS.

Monsieur Lambert, pensionné, est remplacé par Monsieur René Cornil, né à Moignelée le 11 mai 1904 et sortant de l’école normale de Nivelles, mais la même année il est remplacé parMonsieur Georges LEFEVRE, né à Lambusart le5juin 1920 et sortant aussi de Nivelles.
Monsieur BERGER, instituteur, engagé volontaire dans l’armée en 1945 est remplacé par Monsieur René FUMIERE, né à La Hestre le 28 décembre 1925 et sortant de l’école normale de Morlanwelz. Jean Baptiste Maniet remplace en 1947 Monsieur Georges Lefevre.

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Est engagé en 1953 Monsieur René KOURET pour l’école mixte du Spinois. Il est né à Lambusart le 21 octobre 1932 et sort de l’école normale de Couvin.

L’année suivante, Madame Piret remet sa démission et est remplacée par
Mademoiselle Georgine DELVAUX, née àLambusart le 11 octobre 1933. C’est aussi en 1954 qu’est prise la décision de construire des écoles dans la cité Crappe. Les plans sont de l’architecte Pierard de Tamines.

Un instituteur primaire y est engagé en août 1955. Il s’agit de Madame Marie Thérèse FAUVILLE-LORENT, née à Jandrain le 15 septembre 1931 et qui sort de l’école normale de Jodoigne. Est engagé en même temps pour l’école du Spinois à la rue Delersy Mademoiselle Lucy DIVERS, née à Wanfercée-Baulet le 12 mars 1934 et sortant de l’école normale d’Andenne.

Madame Andrée FOURNEAU-VANDENBERG, née àCharleroi le12janvier 1934 et sortant de l’école normale d’Andenne est engagée comme institutrice primaire pour la cité Crappe le 25 janvier 1957.
En même temps est engagée Mademoiselle Marie Jeanne DELCHARLERIE, née à Etterbeek le 10 janvier 1937, sortant aussi d’Andenne, comme institutrice gardienne à la cité.

Madame Denise VANDERUS-BRICHARD), née à Keumiée le 15 juillet 1926 est institutrice primaire provisoire en 1957. En 1958, Mademoiselle Fernande PATRON, née à Cul-des-Sarts le 13 août 1937, sortant d’Andenne, est institutrice gardienne à la cité et Monsieur Jacques RENARD, né à Keumiée le 9 mai 1937 et sortant de Nivelles est nommé instituteur primaire des garçons à la cité.

En 1959, Mademoiselle Jacqueline GOBERT, née à Bovesse le 30 septembre 1939 et sortant de Champion est institutrice provisoire à l’école des filles du centre. Sont aussi engagées, à titre provisoire, Mademoiselle Louise SACRE, née à Jemeppe- sur-Sambre le 7 novembre 1938 à l’école primaire des filles, et Mademoiselle Yvette BOUFFIOUX, née à Sombreffe le 30 décembre 1940, sortant d’Andenne, à l’école gardienne du Spinois.

Pendant le service militaire de Monsieur Jacques Renard, il est remplacé en 1960 par Mademoiselle Josette ANCIAUX, elle-même remplacée par Marie Christiane MALLET, née à Charleroi le 30 mai 1942, sortant de Virginal.

L’institutrice gardienne provisoire au Spinois est Mademoiselle Raymonde SELLIER, née à Gembloux le 23 février 1940 et sortant d’Andenne. 1960 voit la remise de la démission de Madame Evrard-Piersotte, institutrice en chef de l’école des filles du centre, au Waiïnage.

Au mois de février 1961, démission de Madame Gilbert Fauville-George, institutrice gardienne à l’école du centre et nomination de: - Madame Georgine KAIRET-DELVAUX, née à Lambusart le 11 octobre 1933,
comme institutrice en chef à l’école des filles au Wainage ; - Mademoiselle Raymonde SELLIER, née à Gembloux le 23 février 1940, sortant
d’Andenne, comme intitutrice gardienne à l’école du Spinois ; - Mademoiselle Marie Madeleine LAVENTURIER, née à Farciennes le 9 avril 1942,
sortant de Mons, comme institutrice à l’école des filles du Wainage ; - Mademoiselle Josette ANCIAUX, née à Sombreffe le 10 juin 1941, sortant
d’Andennes, comme institutrice gardienne à la Cité Crappe. En septembre, c’est la nomination d'Emile MARLIER, né à Châtelet le 12 décembre 1937, sortant de Nivelles, comme instituteur à l’école de la gare et Mademoiselle Marie Louise SACRE, institutrice primaire à l’école du Spinois, montée à l’école des filles au Waïnage, est remplacée par mademoiselle Raymonde Sellier, détachée pour mission provisoire.

En 1962, ouverture d’une troisième classe gardienne au Spinois. Sont nommés : Mademoiselle Eva COURONNE, née à Lambusart le6janvier 1942, sortant d’Andenne, pour remplacer Madame Evrard-Piersotte, et Madame Marie Christine FRERE-MALLET, née à Charleroile 30 mai 1940, sortant de Virginal, comme institutrice gardienne au Spinois.

Le corps professoral est le suivant en 1964 :
-Ecole de la gare: MM René Cornille, Jean Bajoie, Jacques Renard, Emile Marlier
- Ecole des filles :Mmes Kairet-Delvaux, Meurens-Divers, Champagne-Lavanturier, M.L. Sacré
- Ecole du Spinois :Mmes Villance-Deprez, Frere-Mallet, Melles Couronné, Sellier -_ Ecole de la Cité :Mmes Fauville-Lorent, Fourneau-Vandenberg, Renard- Delcharlerie, Detriche-Anciaux, Kairet. Est nommée :Madame Marie Christine FRERE-MALLET, née à Charleroi le 30 mai 1942, sortant de Virginal, comme institutrice gardienne au Spinois.
En 1967, Monsieur Bajoie est nommé instituteur en chef, et en 1968, Madame KR. Collet-Sellier est désignée comme institutrice gardienne intérimaire pour remplacer Madame Villance-Deprez en maladie, de même, Mademoiselle Thérèse Gosset comme Institutrice gardienne à la Cité en remplacement de Madame Renard-Delcharlerie aussi malade.
L’année suivante, c’est Madame Fourneau-Vandenberg qui est désignée comme institutrice en chef à la Cité en remplacement de Madame Renard-Delcharlerie
aussi malade.
1970 voit la suppression de la classe primaire à l’école du Spinois au 1 octobre
et Madame Hairson-Sacré est mise en disponibilité. C’est cette année que Madame Marguerite Deprez, veuve d'Emile Villance est mise à la pension. Madame Chantal Cougnon-Lorent, née à Charleroi le 21 janvier 1949, domiciliée à Gerpinnes, devient maîtresse spéciale du cours de morale.

Au mois de septembre 1971, nous avons donc dans les écoles :
- bloc garçons rue Baud’huin 51 :MM Jean Bajoie, René Kairet, Jacques Renard, Emile Marlier ; -_ Spinois, rue Delersy :Mmes Raymonde Collet-Sellier et Marie Christine Frere- Mallet ; - Centre filles, route du Wainage 121 :Mmes Georgine Kairet-Delvaux, Lucy

Meurent-Divers, Eva Anciaux-Couronné, Marie Madeleine
Champagne- Lavanturier ; - Cité Cyrille Crappe, rue de la roseraie :Mmes Marie Thérèse Fauville-Lorent,

Andrée Fourneau-Vandenberg, Marie Jeanne Renard-Charlerie, Josette Detriche- Anciaux. L'école libre de la rue Danvoie reçoit filles et garçons. En 1972, Madame Collet-Sellier est nommée en remplacement de madame
Deprez comme institutrice gardienne au centre filles. En 1974, Madame Eva Anciaux-Couronné est mise en disponibilité par suppression de sa classe.

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Ecole normale gardienne

Mademoiselle Ida Pirmez, née à Fleurus le 12 septembre 1864, institutrice, reçu en 1898 de l’administration communale l’autorisation de donner des cours d’école normale dans les locaux de l’école communale. Cette autorisation lui fut retirée en 1907. En 1908, son frère Léopold et son beau-frère Ernest Champagne, peintre, époux de sa sœur Silvine Eliza, achetèrent aux héritiers François Fontaine, cabaretier, un bâtiment au Wainage, n° 24, où elle put continuer à donner ses cours. Avec eux vivait son autre frère Adolphe, resté comme elle célibataire, qui était imprimeur.

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