La poste :
1929 : sous perception : ce bureau fut longé dans de nombreux endroits différents, sur la route du Wainage, à la rue de la poste…
Le bureau de poste a été fermé en 2001.
Le téléphone :
En janvier 1913, sont raccordés au téléphone : (FR = zone de Fleurus, T = zone de Tamines)
FR 9: Baudhuin Frères
T9 : Charbonnage de Bonne Espérance, Pierart, directeur.
T14: Charbonnage du Petit-Try, F. Leborne, directeur.
FR8: Couronne A., coiffeur.
La maison du peuple
Elle a été fondée par la Société coopérative « L’économie ouvrière » de Wanfercée-Baulet, le bâtiment fut construit un peu avant 1915. Il comprenait au rez-de-chaussée un café, une salle à l’étage, un magasin d’alimentation qui sera transformé en habitation privée et un terrain de basket-ball dans la cour. La salle sera baptisée du nom de Jules Gossiaux. Celle-ci se situait au croisement de la rue du Wainage et de la Rue Duvivier.
Cette maison abritait diverses sociétés :
- « La lumière », société rationaliste, en voie de formation depuis 1888, elle ne sera formée définitivement qu’en 1904.
- Une société dramatique « EUREKA » sera fondée en 1923.
- En 1929, une équipe de basket-ball verra le jour.
- En 1912 sera créée une « Jeune arde Anticléricale » et enfin en avril 1948 ce sera la constitution d’une section de « Faucons rouge ».
Pendant très longtemps, la maison de Peuple a été tenue par Denis Praile et Mélanie Clamot.
La Maison du Peuple, au coin de la rue Duvivier (Aujourd'hui, transormée en appartements):
Les cinémas à Lambusart
Il y a eu dans l’histoire de Lambusart deux cinémas : le premier, « La Renaissance » a commencé son activité dès le début des années 1930 et est exploité conjointement par Virgile Patris et Gustave Charlier (le père d'Antoine Charlier). Le cinéma se situait au numéro 2 de la rue de la Fraternelle. Le local sert de nos jours à abriter le salon communal de Lambusart. On y projetait des films muets.
Autour de 1937, après un désaccord entre les deux propriétaires, Gustave Charlier décide de gérer seul sa propre salle. Il construit rue Georges Delersy à coté du numéro 63 un nouveau cinéma, équipé pour les films parlants et l’appelle le « Royal ». Mr Charlier construisit le cinéma de ses propres mains, allant même jusqu'à fabriquer les blocs. Peu de temps après, « La Renaissance » est repris par Georges Mathieu qui le maintiendra en activité jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Il abandonne alors la salle de Lambusart pour ouvrir « Le Varia » à Wanfercée-Baulet, rue des Culées.
« Le Royal » a accueilli des spectateurs jusqu’en mai 1968 quand il finira sa carrière en projetant de « La prisonnière du Désert » et « Robert et l’Omnibus ». Rue Georges Delersy, à droite du numéro 68, on peut toujours voir la salle « Royal ». Celle-ci a été amputée de local des projecteurs pour permettre le passage des camions de l’entreprise des fils Charlier, marchands de combustibles. Sur le pignon de ce bâtiment, on y voyait encore il y a quelques années les orifices permettant aux machines de projeter les films dans la salle.
A gauche : Reste du cinéma "Royal", rue George Delersy et à droite les projecteurs utilisés en nos cinémas.
Commerces
Grandes surfaces : Mestdagh, ouvert en octobre 1976, devenu Champion en mai 1998 et Carrefour Market en 2013.
Matelart : ouverture du premier magasin de commerce en alimentation en 1954, la supérette s'ouvre en 1967 et est agrandie en 1979.
Delcorps, maison spécialisée dans le commerce de pièces détachées pour automobiles et autres véhicules s'installe à Lambusart en 1951, venant de Tamines, et puis occupe en 1976 des nouveaux locaux qu'elle a construits à Fleurus sur la chaussée de Charleroi dans le zoning.
Nombreux commerces: boucheries, menuiseries, négociants…
Ancienne salle de danse à l'étage chez Léopold Patris-Foret, rue de la Station, 172.